mercredi 21 avril 2010

Huppé cul 1 (hc13) - La Reine de moules (et quelques notes et correspondances)

Didier de Lannoy
Huppé cul !
assemblage de chroniques prétendument quotidiennes, janvier-mai 2008
Série 1 - Extraits


D'autres dépêches des séries Huppé cul, etc ?
- Huppé cul 2: cliquez sur
http://jodi.over-blog.net/ext/http://huppecul2.blogspot.com/
- Huppé cul 3: cliquez sur http://jodi.over-blog.net/ext/http://huppecul.blogspot.com/
- Cécécé: cliquez sur http://jodi.over-blog.net/ext/http://celcomcom.blogspot.com/


Correspondances particulières


Après avoir lu l’ « Huppé cul ! » n°12, un ami (je ne dirai pas qui) m’écrit : « Le tram 81, c'est bon, très bon même... Le reste ne me touche pas (et alors, t'en as certainement rien à foutre !), merdre de merdre ! comme dirait (…). Tout ça me parait trop fabriqué par rapport à l'image de ce que tu te fais de ceux à qui tu t'adresses : un peu moins de laisser aller serait (à mon humble avis, il se fait très tard), certainement moins laborieux et plus prolifique (poil à la trique) par rapport à ce que l'on attend de toi en tant que chroniqueur du quotidien d'une belgitude mâtinée à la congolaise, comme personne parmi nous ne serait susceptible d'en traduire toutes les vraies saveurs. Fais un effort, ne nous donne pas l'impression de pisser quotidiennement de la copie comme un vulgaire journaliste d'une mission qui le dépasse. Tu as trop de talent en toi pour te livrer à cette mascarade dont l'exercice de style n'offre pas l'intérêt que tu sembles lui prêter en nous obligeant parfois à être les témoins de ce qui ne nous concerne pas suffisamment pour adhérer aux visions que tu nous impose au nom de ton libre arbitre. Je prends le temps de te dire cela alors que je suis bourré comme un coin à la fin de cette soirée culinaire à base de blanquette de veau dont les à-côtés vinicoles et l'Armagnac me pèsent actuellement très fortement sur le ciboulot, pendant que (…) doit se demander ce que je fous encore en bas alors qu'il est plus que temps d'aller se faire dormir les yeux après que je vous ai bassiné avec mes chansons à la con qui ne valent certainement pas un vulgaire pet de rappeur urbain, mais dont on entendra peut-être les refrains longtemps après que les enfileurs de perles actuels soient devenus les fonctionnaires du petit futur qui pend au nez de notre progéniture (poil à la biture) avec ses lendemains qui chantent aussi faux que ce que tu nous écris parfois dans une urgence qui n'a pas toujours lieu d'être... »


Dans le même sens, une femme mariée (je ne dirai pas laquelle), sans même avoir lu l’Huppé cul » n° 12 et après en avoir entendu parler, me fait savoir qu’elle n’a pas

- Mais alors pas du tout !

apprécié mon histoire de jarretelles. Et elle insiste, insiste, insiste encore. Ça ne lui a pas

- Mais alors, pas du tout !

plu.

Quant à Paulo Carter, mon vieux complice, il ne se manifeste toujours pas, toujours pas, toujours pas…


La Reine de Moules


Place Sainte-Catherine.

Se faire sucer par la

- Avec des majuscules ?

- Je mets des majuscules dans la bouche de qui je veux, non ? J’en mets où je veux, quand je veux et si ça me plaît !

Sainte Vierge dans un confessionnal de l’établissement puis se laver le zizi dans l’urinoir public adossé à la salle de spectacle. En face de « La Reine des Moules », l’ancien « meilleur restaurant de Bruxelles »... d'après Paulo Carter.


Notes de la rédaction


Bon, qu’est-ce que je fais maintenant ?

Un ami, une femme mariée et Paulo Carter … Ça commence à faire beaucoup de monde, non ? Et pas n’importe quel monde ! Ça compte ! Beaucoup de monde et pas mal de réticences…

Quoi faire ? Au secours ? Je ferme boutique ? Allez vous faire foutre ? Je continue ?


Evidemment que je ne cesserai pas

- Peut-on se retenir de vivre ?

d’écrire ! Mais sans doute vaut-il mieux que je mette fin immédiatement à cette première série d’ « Huppé cul », à large public… Et que j’en ouvre, dès la semaine prochaine, une autre, privée, réservée à public restreint…

Et c’est ce que je vais faire, eh !


Ainsi donc, aux uns, je fais un bras d’honneur et je présente mes excuses : désolé de vous avoir importunés, ça ne se reproduira plus, je vous embrasse, etc, etc, etc…

Et aux autres, j’adresse

- C’est du vrai « Dallas », mon truc, non ?

un clin d’œil et je les rassure : faites-moi signe (à mon adresse e-mail : ddl@brutele.be) et on se reverra très bientôt !



Fin des « Huppé cul ! », série publique.

Les prochains « Huppé cul ! », série privée (Hc, 14 et suivants) ne seront diffusés qu’aux personnes qui m’en auront fait expressément la demande.