mercredi 21 avril 2010

Huppé cul 1 (hc2) - Des cinq testeurs à un des cinq

Didier de Lannoy
Huppé cul !
assemblage de chroniques prétendument quotidiennes, janvier-mai 2008
Série 1 - Extraits


D'autres dépêches des séries Huppé cul, etc ?
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Cinq testeurs


Happy Cannabis ?

Uppercut ?

J’envoie Hc, 1 à cinq testeurs, qu’ils me disent quoi


La vendeuse de croustillons


Un coup de feu éclate dans les confessionnaux. Une douille et des traces de sang sont retrouvés sur le sol. Et le cadavre

d’une vierge parfumée, dé

voilée, dé

coiffée, inondée de laitance, le bas-ventre dé

couvert, avec plein de paillettes autour du sexe et du trou de balle… gueule béante, mâchoire fracassée, l’anus défoncé mais toujours pucelle. Des clients de l’établissement déclarent avoir vu un homme en tablier blanc s’enfuir en boitillant.

Ainsi donc la vendeuse de croustillons de la place de la Chapelle faisait ses amours avec le boucher de la superette. Dans la clandestinité.

Où donc auriez-vous voulu qu’ils se rencontrent ?


Devant l’Institut Bordet


Je passe

devant l’Institut Bordet.

Un attroupement : ce sont les cancéreux qui fument. Dehors. A l’extérieur. Sur le trottoir. Dans le froid.

Avachis, élimés, écrampis.


Cinq testeurs (suite)


Paulo Carter, comme d’habitude, est parti chasser l’anguille au vert

Didier Beaufort, comme d’habitude, se marie avec la Grande-Duchesse du Luxembourg, à Esneux.

Alain Brezault, comme d’habitude, rêve d’un sacre à Angoulème… et oublie de lire (feuillette à peine, classe aussitôt) les textes qu’on lui envoie.

Jean-Paul Dispaux m’encourage à continuer :

« Contenu qu'on (eut) tenu caché.

Qu'on tint caché de bon teint ?

Con ténu ?

Con, t'es nu(l) !

Con, tu nies ?

Tintin !

Tu mets dans le miloù ça fait mouche !

Continue ! »

Et Carmelo Virone me dit comment faire et ce qu’il ne faut pas faire : « OK je marche pour lu PQ. Mais à une condition, c'est que ce soit vraiment (au moins) un par jour, avec congé pour tout le monde le week end (pour pas se lasser). Le rythme et la vitesse d'envoi sont nécessaires à ce genre de pratique, sinon remords, retours, ratures, littérature ! »

2/5, ce n’est pas trop mal.


Destop


La maîtresse du curé a fait une fausse couche dans le seau de pisse et de merde. Sur le palier, devant la porte de la mansarde, en dessous de l’ampoule de 20 watts qui éclaire l’escalier permettant d’accéder au clocher.

Sans avoir rien osé dire à son mec ? Alors même que son amant a toujours refusé de porter la capote ?

Après avoir chié douloureusement son début d’avorton, la maîtresse du curé trouve encore le courage de

- Ça vaut bien le Destop, non ?

vider toute une grande bouteille de Coca-Cola (deux litres) dans le pispot… boisson connue pour ses vertus décapantes et dissolvantes, non ?


La langue


J’ai lu (mais où) quelque part (mais quand ?) ceci :

On lui avait crevé les yeux, on lui avait cassé les dents cassées à coups de burin, on lui avait arraché les oreilles, on l’avait émasculé, on l’avait amputé des mains et des pieds et on l’avait jeté tout cru dans la fosse septique…

Et pourtant il continuait de crier : on avait oublié de lui couper la langue !


Cinq testeurs (suite 2)


Carmelo Virone, Jean-Paul Dispaux, Alain Brezault, Didier Beaufort et Paulo Carter, pourquoi eux ?

Je les ai choisi au hasard ?

J’aurais été mieux inspiré de faire appel à Joëlle Baumerder, Bibish Mumbu, André Stas, Françoise Lambinet, Marc Thomée, Malou Fontier, Joan Moorhead, Lieve Joris, Yoka Lye, Ana Lucia Valente, Marianne Berenhaut, Roby Comblain, In Koli Jean Bofane, Filip De Boeck, Aura Msimang, Anastase Nzeza, Julio Braga, Claude Haïm, Moon Kee Kim, Daniel Simon, Kangni Alem, Walter Swennen, Vincent Lombume Kalimasi, Ouardia Derriche, Jipéji ou Gauthier de Villers ?


Une sacrée bande de disparues


Depuis que je suis revenu de Kinshasa (incognito, par l’avion de 6 heures du matin pour ne pas me faire lyncher), j’ai rencontré Adolphine, Alice, Elke, Françoise, Germaine, Hortense, Joëlle, Judith, Julie, Hono, Lohile, Maëlle, Malou, Marychelo, Nyssia, Marie-Claude et Monique.

Dois-je diligenter une enquête pour retrouver Aka, Anne-Louise, Antoinette, Arantxa, Césarine, Claudine, Marie-José, Monik, Pascale, Rachou et Violaine… disparues en mer, dans les dunes ou dans la forêt alors qu’elles étaient parties, parties, parties manger des mitshopo chez Hono, boire du tangawisi chez Monique ou danser le kotazo chez Hélène ?


Une personne odorante


J’en ai marre

- Fous-moi à poil ! Mets-moi toute nue ! Touche-moi là! Frotte-moi ici ! Brosse-moi partout où ça me chatouille ! Couche-moi ! refuse-t-elle (se retient-elle ?) de me dire…

de masser la nuque, les épaules et le dos d’une personne assise et habillée, odorante et ronnnnronnante.


Un de mes cinq testeurs


D’accord avec Carmelo Virone : un pet quotidien, ouais ! Et le week-end on laisse les gens se reposer…

Ouais mais on peut quand même se donner quelques jours de pause pendant la semaine, non ? des jours de congés (politiques, scolaires ou syndicaux), de formation, de maladie, de doute et de déprime, de grève et d’insurrection, d’hôpital et de cachot, des lendemains de la veille, non ?